lundi 29 août 2016

Trop de cas pour un arbre coupé! Ce n'est qu'un archaïsme ?

Trop de cas pour un arbre coupé! Ce n'est qu'un archaïsme ?

Toutes les littératures du monde sont d'accord dans l'évocation du thème de l'attachement affectif de l'homme à son pays et à son passé et ses souvenirs, et que ceux-ci sont aussi symbolisés par son jardin, sa fenêtre qui  s'y ouvre,  l'arbre qui a nourri son enfance précaire d'un surplus de vitamine tant réclamé par son corps en croissance – l'arbre planté par son grand-père ou sa grand-mère...
L'attachement est une chose, le montrer en est une autre. Car de nos jours, cette époque où paradoxalement on court à la réhabilitation par le...mal en renonçant à toutes les valeurs de tout les cieux et terres, certains expriment volontiers leur dédain pour l'arbre qui fait perdre une chance de faire fortune dans l'immobilier, et la plante de basilic ou de lavande qui concurrence les parfums synthétiques.
La renonciation forcée à un petit souvenir, au petit détail du vécu habituel, et plus encore le chagrin étouffé qui en découle qui torture l'âme sans recours possible,  tout cela est une expérience mal étudiée, mais qui comme toutes les expériences et phénomènes va s'étendre et miner l'affectif de la personne.
À la fin l'homme risque de devenir prédisposé et insensible à toutes les renonciations et les destructions. Cela commence par les petits cas et évolue irrémédiablement. Comme évoluerait un espoir, une joie, un élan créatif qu'on aurait laissé libre et spontané.
Et quand il se met devant la télévision avec son grand-père, le jeune enfant apprend que le slogan de son époque hostile à la verdure, à l'air libre et au sable, est "la culture de la vie" et "l'écologie” .
Il reste une remarque qui est au centre de la pratique culturo-médiatique actuelle. L'analyse micro-sociale est elle bénéfique? Si on élimine cette analyse, dans notre contexte où on accule hyper-systématiquement les gens à la précarité pour pouvoir les recruter, on élimine aussi la république. Car qui regarde mobiliser des exodés, et des enfants pour intimider un critique, et celui qui regarde faire et se tait, peuvent également faire de même lors d'un enjeu plus grand: influencer le vote, le contrôle et le dépouillement lors des élections, par exemple.
Mais l'analyse micro-sociale nécessite aussi la reconnaissance d'une condition (évidente partout mais pas chez nous ): nommer le problème en édulcorant son contexte (fauteur, objectif...) est plus nuisible que la nuisance, car cela empêche le progrès et la prévention.
En réalité , toutes les misères de l'humanité passées et présentes sont en majeure partie liées au déboisement : il cause actuellement le manque de pluies. Il a causé le déclin et la faiblesse des Mayas et autres civilisations, de Rome, et avant elle Athènes.

Lire aussi ce que j'ai trouvé sur le net, et qui mérite d'être lu :
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/civilisations-anciennes-ca-vient-70133

http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/12/28/01008-20141228ARTFIG00095-l-impact-meconnu-de-la-deforestation-sur-les-precipitations.php
http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-foret-f

À propos du rôle didactique de l'État

À propos du rôle didactique de l'État
Partie 2 (bis) des lignes générales de nos problèmes


Cette question de " didactique " est très complexe. L'État (comme d'ailleurs l'imam, et le profane en matière d'enseignement de l'ingénierie par exemple.... ) ne doit pas pouvoir influencer les connaissances de tous ou d'une couche de population autrement qu'à travers l'institution légale étatique de l'enseignement. Ceci parce que c'est là que se trouve une expérience bien rodée longuement accumulée de l'enseignement/éducation , chez des professionnels valeureux et maîtres de leur art.
Mais cette interdiction d'enseigner en dehors de l'école ne s'applique qu'aux questions brûlantes/récentes comme on l'a remarqué de l'écriture de l'histoire et de la définition des nouveautés culturelles etc et des connaissances spéciales telles que l'informatique (les virus...) et les sports (arts martiaux...). En revanche l'État doit répondre clairement sur la question : à qui incombe la responsabilité de la cessation depuis 2011 de la diffusion, sur les médias étatiques, à part Zitouna FM en partie, des courtes émissions et spots anti tabac, conseils sanitaires, mises en garde contre les accidents du chauffage et ménagers, les conseils à propos du traffic routier, etc ?
D'autre part, il y a un aspect passif. On n'a jamais vu (que rarement) un État ou ses fonctionnaires conseiller (ou se taire sur d'autres qui conseillent) de laisser s'amonceler les ordures quand le service municipal fait défaut, ni d'abandonner de faire ou faire faire les soins saisonniers du système de collecte d'eau de pluie, de récolte des amandes et compostage des déchets de taille des arbres; on a jamais vu un gouvernement conseiller d'éviter de faire des mesures anti-érosion dans le verger familial (et même la ferme) . Aucun gouvernement n'a demandé à ses administrés d'éviter de faire les analyses médicales annuelles au parent âgé pour ne pas le laisser endurer étourdiement les débuts du diabète et de l'infarctus en pensant que c'est une migraine. Aucun responsable professionnel ou culturel n'a demandé de ne pas se soucier du SDF du quartier, ou de ne pas aider à la révision des cours ses propres frères et enfants. Mais le citoyen souvent délaisse effectivement tout cela pour s'asseoir des heures au café ou devant le film du parabole, concurrencés à présent par les talk show....etc. Ceci parce que l'État et ses composantes ont un contact de plus en plus accru avec le citoyen. Et celui-ci apprend auprès de lui en le prenant pour modèle exclusif, même s'il le critique. Le citoyen pauvre d'autre part, imite plus aisé que lui, en oubliant que celui-là fait faire ce qu'il ne fait pas lui-même chez lui. C'est dans cet esprit qu'il faut considérer le rôle didactique de l'État et des associations sensées le seconder.
NB: historiquement, ce rôle didactique est attesté clairement et non seulement dans le sens État-citoyen. Exemple : la " démocratisation de certain courant politique"  ; l'inclusion exclusive de ce courant exclusivement dans le concert des droits de l'homme ; l'annonce d'un premier ministre en 2013 "nous apprenons la démocratie" ; l'éducation des enfants dans la voie publique en vue de leur apprendre la démocratie, la citoyenneté, l'amour de la vie....; des activités sont annoncées publiquement comme étant ” destinées aux jeunes des quartiers à forte densité” ... ; programmes de formation des jeunes en matière de blogging, de "radio web",....en 2014 un courant politique annonce qu'il s'occupe de l'éducation religieuse parmi les criminels dans les prisons... Remarquons à ce sujet que la pratique montre que ces processus s'ils se matérialisent plus ou moins, surtout en pourvoi de fonctions, paraissent ne pas relever d'un choix intellectuel permanent.
Rappelons aussi les propos entendus dernièrement sur l'apprentissage de la vie publique aux jeunes et la préparation des enfants pour la participation à la chose publique.
* Recruter sur la base de l'affiliation , puis s'empêtrer dans des campagnes didactiques onéreuses et démoralisantes car mal faites.
Exemple: le matraquage sur la corruption et la pollution; et les tendances opposées qui se forment dans l'opinion et les discussions : ceux qui critiquent sans mobiliser ni s'engager, et ceux qui n'apparaissent sur la scène que pour déclarer qu'il faut étayer ses dires de dossiers concrets ; ceux qui plaident pour informer le public car la justice est lente, et ceux qui militent en faveur de saisir la justice ordinaire ou spéciale pour ne pas nuire inutilement a des réputations....

* Le régime comme il se présente depuis 2008 jusqu'à présent où on a une vue claire sur la manière dont se construisent les gouvernement, paraît incapable de réaliser le progrès fulgurant qu'il promet en citant les exemples malaisien, sud-coréen, allemand post-guerre et turc. Car dans ces communautés on prenait soin de respecter l'exigence à la fois de la compétence et de la démocratie en plaçant des conseillers issus des racines profondes de la société [grassroots] autour de chaque dirigeant RESPONSABLE, et au moins une moitié de membres bons experts et bien enracinés à côté des membres choisis uniquement pour leur affiliation dans chaque institution, chaque corps dirigeant et chaque commission de base. Pour les régimes actuels, ceci est impossible pour les raisons suivantes :
- les désignations, même de députés, respectent ostensiblement les attaches historiques et familiales.
- le régime aurait déjà donné une place aux éléments des racines: la frange jeune à récompenser par des camps pélagiques; les bougres des banlieues en hommes de main ; les chansons de Rapp et mezwed pour la radio.
- toute compétence intègre et rigoureuse possiblement désignée verra qu'il y a des injustices graves qui persistent et des instances en paroles. On leur demandera de ne pas en tenir compte, de laisser ces cas isolés pour l'attention du président, ou de ne pas lire le dossier même. Ce qui est pour le processus de constitution de la ligne de conduite du ministre nouveau, est la même chose.



Circonstances intrigantes  avant et après la formation du gouvernement

*  Le nouveau chef du gouvernement était ministre affaires locales. Pour l'information, on avait dit qu'un ministère serait un risque de manipulation pour le secteur, et on avait dissout en 2011 le ministère de l'information.

* Le 16 août, seule la rencontre avec l'AFD fut ouverte aux médias. Les autres étaient à huit-clos. Transparence oblige. Le nouveau chef de gouvernement ne voit pas clair quand on observe ses actions et dires. Il n'a pas la lucidité d'organiser ses discussions détaillées dans un local dédié et réserver le local ouvert aux médias à ses entretiens routiniers. On se demande quels secrets aussi cherchent-ils à cacher dans un entretien qui en principe devait se limiter à une offre de postes ministériels suivie d'une soumission des candidats à ces postes, suivie d'une réponse :oui , ou non proposée en un autre. Peut-être le chef désigné veut épargner au candidat refusé une possible dépréciation et diminution de prestige aux yeux des citoyens! Mais là, ce n'est pas une tâche de chef de gouvernement. Ni exclusivement de cadre Nida Touness importé d'un parti Républicain qui était Progressiste. Le chef à une parenté proche et/ou historique avec le président. Alors peut-être de même avec ses candidats? Évite-t-il de dévoiler l'incompatibilité républicaine d'un arrière-petit-cousin? )

* 19.08.2016
Le SG du syndicat, dont l'organisation «n'est pas concernée par le pouvoir» , déclare après une autre visite à Dar Dhiafa pour pouvoir se laisser consulter par le nouveau candidat-chef de gouvernement : « ... Quand la composition aura été annoncé, on décidera si on sera de ceux qui soutiennent ou ceux qui ne soutiennent pas ».
[ peut-être soutenir ce n'est pas participer au pouvoir, mais uniquement sacrifier les revendications des nécessiteux et renoncer aux caprices des favorisés parfois?  ]

* 20.08.2016
Express FM , 20h30 . Tareq Ftiti, député UPL, parti au gouvernement précédent : ...l'upl à participé au pouvoir après avoir été dans l'opposition [ souligné par l'interviewé], donc l'opposition n'est pas quelque chose de nouveau pour l'upl [style de footballeur habitué à perdre un match sur deux] .... Nous avons un bureau politique ouvert...nous évaluerons la structure et les personnes qui existent [sic] dans la composition du gouvernement... même si nous n'étions pas associés au gouvernement, si la structure est bonne et les membres du gouvernement sont connus par leur compétence et les mains propres, nous soutiendront ce gouvernement ». [ ainsi, aucun égard pour le programme, ni la fidélité à la promesse d'union nationale ]

Lignes générales des questions brûlantes. Partie 2

Lignes générales des questions brûlantes de réalisation et consolidation des acquis républicains
Partie 2

Autres anomalies passées ou annoncées, à éviter
* La dérogation à ses propres principes annoncés. Remarquons cet exemple au centre de notre sujet: le ministère de l'information a été dissout dans l'après 2009. Après l'élection de fin 2014, un ministère des affaires locales est créé. Création entourée d'escalations et indignes Incidents locaux.  Et en plus, le ministre est désigné chef du gouvernement. Alors? Un ministère qui gère un secteur d'activité, l'information, serait source de despotisme. Mais un ministère qui gère les questions du pouvoir/administration local, n'en serait pas?
* Créer un projet pour des buts financiers et même de création inutile d'emplois, et le libeller d'un prétexte économique ou culturel. Dans ce genre de projet, les constructions avancent bien mais en fin de compte les fonds manquent pour la réalisation Culturelle en elle même qui en elle même à été mise au deuxième rang. Exemples de Sfax, révélateurs d'un style de travail non questionné: la numérisation et la médiathèque ; le chantier de restauration de l'église grecque, où les chantier s'arrêtent après les travaux de maçonnerie et muraux, laissant en suspens les travaux d'art etc ; et ces deux chantiers ont éclipsé les chantiers de la maison de culture et salle de fêtes...pourtant plus urgents.
* Ce qui est plus inquiétant, c'est  qu'un chantier aussi important pour la souveraineté et le fonctionnement de l'État et le Salut du pays que la formation du gouvernement paraît servir depuis 2011 à créer des débouchés pour les plus avancées et onereuses technologies importées et les chômeurs parmi leurs diplômés et à justifier de nouvelles constructions. Après la génération des associations et conseils supérieurs, sont venues les hautes (=inaccessibles) instances, et enfin les "équipes de travail à la formation d'un gouvernement " et les "pôles"; exemple le pôle économique projeté dans le nouveau gouvernement en cours de formation ( précédé par des pôles judiciaires et un pôle moderniste –celui là un parti)
Plus encore, une part de ces débouchés est consacrée à des jeunes parents des personnalités du régime.
* Encore plus intrigant : est-ce normal le fait même que le passage  au gouvernement d'union  aie été amorcé par l'orchestration d'un vote de confiance? Utiliser les règles constitutionnelles pour réaliser un projet politique décidé d'avance, et qui a la fin ne s'est pas réalisé!!
* Uns remarque fortuite mais révélatrice: le chef désigné du gouvernement ( CDG) a trouvé du temps pour tweeter pendant le chantier de discussions sur la formation... Mais il n'a pas trouvé du temps pour organiser des colloques régionaux au moins. Pour la cohérence, il ne fallait pas parler d'union nationale et salut national.
C'est dans ce même contexte qu'il faut considérer le cadre spatio-temporel des discussions : le jeune républicain chef appelle ses ainés à venir le voir dans leur palais historique ! Les parties viennent au siège  pour se laisser questionner sur leurs vues, et se faire informer qu'ils ont un gouvernement à pourvoir en ministres de préférence jeunes avec un quota de femmes.
* Les créations d'organismes (instances...) parallèles aux pouvoirs républicains. Ils ont un caractère anti-démocratique qui se manifeste aussi par l'ingérence des chefs de ces organismes dans les discussions citoyennes sur des sujets dont les projets de lois au détriment du temps réservé à leur tâche...Et ainsi, juste parce qu'ils sont chefs d'instances ils acquièrent un accès illimité aux médias etc plus que les autres citoyens.
* Les créations de ministères en divisant les anciens, juste pour justifier des emplois inutiles et pour suggérer à la masse une recrudescence d'intérêt pour le secteur concerné.
* L'utilisation des services dont recensement pour des actions d'influence ou d'abus de pouvoir ....
* Le peuple objectif. Cela est mis en évidence entre autres par un fait qui se répète de manière très remarquée : certaines composantes sociales sont chargées de participer au pouvoir par les associés locaux et régionaux et le font. Pourtant ils annoncent ne pas avoir d'ambitions dans le pouvoir. Comment expliquer cela autrement que par une mesure anti-populaire pour éviter une affluence de plantes sociales?
Remarquez qu'avant 2011 parler d'une organisation assez influente pour soulager la détresse de ses adhérents et sympathisants aurait induit une réaction négative et possiblement violente. Après 2011, on veut bien souligner son vaste pouvoir uniquement pour des questions non inhérentes à son devoir social. Dans plusieurs secteurs de la vie on observe ce genre de maquillage des ressources accompagné de modes de gestion et d'organisation préférentiels et favoritistes reconnus pour certains groupes de population et occultés devant d'autres. Un exemple non spécifique mais flagrant est les organisations comme les scouts etc, anciennes mais non connues/accessibles à tous.
* On annonce des campagnes de dialogue et d'évaluation de l'expérience passée. On peut même supposer de loin que les campagnes officielles pour former les jeunes à " la presse citoyenne, le blogging, l'art, la culture de la vie et de la citoyenneté, l'initiation à la pratique de la démocratie, etc " sont des moyens pour promouvoir effectivement le dialogue et la pratique de la critique. Mais dés qu'on entre en contact avec les habitués de ces milieux et des critiques officiels, on se rend compte que parler d'évaluer qui ou quoi que ce soit est la meilleure façon de se faire exclure de ne serait-ce le moindre contact permanent ou provisoire avec tout genre d'activités et d'organisations, et constater une indifférence active se profiler à chaque problème social ou personnel.
* l'État est associé avec les associations et autres composantes...Il laisse déraper et n'intervient pas pour gérer les négligences.
* Éviter de critiquer ouvertement pour garantir l'approche. Ceci est utilisé aussi par les organisations non gouvernementales (Fsm...) ce qui donne aux jeunes et aux gens victimes d'injustices une fâcheuse image d'association d'indifférents pseudo-conciliateurs pseudo-pacifistes ligués contre l'individu qui a la malchance de n'avoir aucun atout d'éducation, d'affiliation, de fortune, de naissance, ni historique alors que sa chance réside entre des mains qui les ont toutes.
* Créer des projets (et ainsi épuiser l'environnement et les ressources naturelles et budgétaires) pour faire travailler les entreprises privées et diplômés formés en surplus dans des secteurs favoritistes.
À syi

KHEREDDINE 2015-2016

KHEREDDINE 2015-2016


C'est la nouvelle section ou thème de notre site: comparer ce qui est dit et non fait à ce qui est devait être fait sans trop le dire.
Dans le menu à gauche, en dessous les articles suivants.

En fait de prestigieux réformateur et patriote avant l'heure, la Tunisie et le monde ont connu l'illustre nom cité et entériné par toutes nos époques.
Il y en a deux. Le sanguinaire ( Barberousse) qui quoique ayant sauvé des villes inconnues de leurs agresseurs n'hésitait pas par égard aux pratiques du temps (et à la possible révolte de ses marins, sorte de compromission par l'opinion publique) à noyer ou réduire en esclavage des passagers d'un vaisseau qui a le malheur de passer à côté.
Et un autre, le fulgurant ministre ambitieux ( Khereddine Pacha)  qui a tenu à ses idées au point de ne pas craindre la perte du pouvoir. ( et la vie aussi bien que l'histoire l'en ont récompensé. Lui-même et son contemporain biographe Ibn Abi Dhiaf insistaient sur des principes de conduite et de gouvernement fondamentaux :
* ne pas craindre la destitution pour une opinion juste.
* traiter à égalité celui qui est né dans le château et celui élevé dans le besoin. Ceci dans la récompense et le châtiment.
* être toujours prêt à rendre des comptes, en gardant toujours l'enregistrement de son activité ou argent dépensé.
*  tenir compte des services désintéressés donnés au pays et au chef et non des louanges serviles, lors des avancements.
*  tenir compte du fait qu'aucun modèle administratif technique ne saura seul contenir le phénomène humain, ce qui impose la vaste participation des administrés des différents horizons régionaux et culturels.
).
On saura peut être clairement un jour lequel inspire notre époque.


Résumé des lignes générales de nos actueks problèmes , partie 1


Résumé
Lignes générales des questions brûlantes de réalisation et consolidation des acquis républicains Partie 1
La sauvegarde de la république sur les plans humain et juridique , et par là le passage de la Tunisie au rang d'une nation digne du 21e siècle et de sa vocation historique humaniste et  moderniste, sont conditionnés par la rigoureuse constatation de 10 problèmes... Pourtant, les solutions sont simples et résident généralement dans le changement de comportement.
1 * Absence ou effondrement des mécanismes de gestion des crises et catastrophes.  Observable sur 5 types d'aspects:
I - l'État ne mobilise pas les fonds suffisants et les ressources humaines compétentes.
II - l'État mobilise des ressources financières, humaines et techniques grandioses pour des secteurs non urgents.
III - l'État rechigne à faire précéder ces projets par des études et constats. 
IV- les fonctionnaires agissent d'une manière centralisée et agissent en premier lieu en partant du principe de d'hégémonie et immunité. Mais ne voyons pas dans la décentralisation une solution magique. L'installation de coteries locales est une alternative fort à craindre. 
V- les fonctionnaires ne prennent que très rarement l'initiative.
2* Effondrement des mécanismes de détermination des priorités.
3* Hésitations à donner la priorité à l'intérêt public ...
4* Régression des ressources naturelles ...
5* Régression d'éléments et secteurs authentiques et bénéfiques qui ont un grand potentiel d'emploi.
7* Ambiguïté en ce qui concerne les outils d'application des procédures de toutes sortes, dont par exemple les dispositions économiques municipales etc, comme:
8* Carences en matière de conformité avec les principes déclarés ou ligne générale. Dont, comme exemples : la priorité de gestion de certaines menaces ....
Dans ce contexte, notons que nous avons en général ce qu'il faut comme « infrastructures » matérielles et non-matérielles et comme compétences....
À propos de ce problème en général, le gouvernement devrait penser à remodeler l'organisation et les règlements des instances 
9* Omission de mettre en valeur ( ou «exploiter» ) les attaches régionales 
10 * Absence d'un engagement rigoureux (de la part de l'État, des élites et des citoyens) dans un processus continu et intransigeant de conservation/protection du patrimoine collectif 
Le patrimoine non-matériel englobe aussi le respect des principes de l'honneur concernant l'engagement réel et permanent dans la protection des administrés....
La protection du patrimoine est un mot-clé dans la prévention de la démoralisation.  Mais pas uniquement.
Rappelons, en passant, que pour la Tunisie c'est la 3eme fois qu'on lève le slogan du sauvetage.  Donc qu'on se garde de mésestimer les principes aussi, surtout celui du salut de la patrie.
Conclusion:
... D'abord, quel que soit le degré de parenté (familial ou par alliance, ou plus vraisemblablement historique ... ce choix de candidat au poste suprême de l'État nuit objectivement à la civilité de l'État (définie par son indépendance non seulement des corps armés....) .
Elle nuit moralement aussi, surtout aux éléments habitués ... et qui se sont vus récompensés par des postes de responsabilité ...alors en direct ils se croient obligés d'assurer qu'il ne faut pas " priver un citoyen de son droit de tenter sa chance en gouvernement juste parce que une personnalité parente est au pouvoir " ( Conseillère présidentielle, Jeunes FM , 2 août, 13h25 ).
Ensuite, l'histoire montre que la dualité des institutions et les politiques parallèles ne sont pas loin lorsque on prétend donner le pouvoir à un cadre dit indépendant ....
....Le problème est aussi dans l'absence de toute conception de solutions de rechange....
Enfin, notre gouvernement et régime paraissent ne pas avoir tiré les leçons de 5 ans de constituante et de 2eme république:
I- la presse, qui sert à justifier les projets
II- l'État acteur politique et didactique à travers les médias et les instances et associations, 
III- le corporatif qui croit amorcer en partenariat avec l'État et les autre grandes organisations une initiative citoyenne volontariste à travers la création de nouvelles associations.
IV- les consultations...en éloigner des volontaires et des concernés leur nuit.    ....
V- l'entente est la bonne solution pour gérer des différends. Elle ne doit pas intervenir pour stopper l'application des procédures ni pour tolérer des publicités ayant un contenu pseudo-religieux ou anti-scientifique.
VI- les associations spécialisées territorialement et thématiquement 
VII- interaction hors registre avec le citoyen isolé ; ....
Il est à rappeler à ce sujet que ces interactions hors registre cachent souvent de futiles.négligences et imprévus. Mais aussi, ils serviront certainement pour certains à maintenir toutes sortes d'abus de pouvoir et de canalisations d'éléments nécessiteux et de mobilisations de jeunes favorisés et soucieux de perpétuer leurs privilèges....pour des objectifs allant de la préparation des campagnes de urbanisation/bétonification jusqu'à de petites nuisances cycliques à critiques naïfs (et à leurs données et soutiens familiaux)....
VIII- les dérogations au système juridique rendues possibles par les concentrations humaines, ....
....souci pour son honneur politique, qui est ici aussi l'honneur de sa fonction, l'honneur de la profession.  .... Toutes ces erreurs sont à constater et éviter.....
La stagnation/insuffisance des revenus, et par suite, de la consommation et de la production et des chiffres d'affaires des entreprises , ce qui ferme le cercle par l'insuffisance de l'embauche et des revenus... influant sur la maintenance du patrimoine architectural et sur la conservation des propriétés et du patrimoine naturel.




Texte complet sur

lundi 8 août 2016

Lignes générales des problèmes urgents de notre pays

Lignes générales des questions brûlantes qui se posent à l'État en temps de construction républicaine. Partie 1

Ecrit 5.08.2016 Publié 08.08.2016

Il est peut-être nécessaire de souligner le fait que les manuels de droit constitutionnel omettent une grave erreur en limitant à trois les composantes de l'État: territoire, peuple, et gouvernement. À ceux-ci il faut ajouter un système de valeurs nationales dont une part écrite : la constitution républicaine démocratique. Il est aussi paradoxal que ce qui est didactiquement reconnu et souligné (la population) jouit de soins moindres que ceux dont profite l'autre composante, qui est néanmoins séparée de son contexte général de valeurs humaines et nationales. Plus encore, cette isolation/prioritisation du " processus démocratique " (comme toujours à grande portée didactique, d'où le questionnement sur la nouvelle désignation ) a fâcheusement compromis la cause de la démocratie et de l'union nationale. Seulement, cette union n'est pas celle que vise le chan actuel et qui consisterait paraît il a mettre les associés marginalisés du pouvoir en défi de faire mieux que le régime et ses régents historiques.
En Tunisie, le dilemme est plus aigu suite aux gouvernements successifs qui avaient annoncé une cohabitation et une "entente” sensées restaurer une grandeur et une personnalité nationales et un progrès social, mais ont débouché sur une aliénation et un amateurisme/expérimentalisme sans précédents. C'est dans ce contexte que nous devons poser la question: quelle voie de salut pour le pays?
La sauvegarde de la république sur les plans humain et juridique , et par là le passage de la Tunisie au rang d'une nation digne du 21e siècle et de sa vocation historique humaniste et  moderniste, sont conditionnés par la rigoureuse constatation de 10 problèmes dont la gravité atteint le degré du systémique plus qu'ailleurs dans le monde. Pourtant, les solutions sont simples et résident généralement dans le changement de comportement.
1 * Absence ou effondrement des mécanismes de gestion des crises et catastrophes.  Observable sur 5 types d'aspects:
I - l'État ne mobilise pas les fonds suffisants et les ressources humaines compétentes.
Il est ici nécessaire de souligner un dilemme : un état qui pratique constamment la mobilisation de différentes couches de population (y compris certaines couches économiquement et/ou juridiquement vulnérables de jeunes et d'enfants ) n'arrive pas à mobiliser les citoyens sous le slogan du développement , ni les bonnes volontés et les compétences, car sa tradition de mobilisation est, depuis la pré-indépendance , médiatique et de vitrine. ( Et justement on assiste à une ré-émergence des ressources de cette époque aux niveaux humain et culturel  ).
II - l'État mobilise des ressources financières, humaines et techniques grandioses pour des secteurs non urgents. Il est nécessaire de reconnaître aussi que certaines dépenses sur les perfectionnements injustifiés des technologies et la multiplication irrationnelle des médias et les partis s'y inscrivent aussi.
III - l'État rechigne à faire précéder ces projets par des études et constats: ils doivent être rigoureux, non délimités par aucun a priori y compris les choux politiques et les retombées organisationnelles et juridiques.
Dans notre contexte national appuyé par l'expérience personnelle, ils doivent être au dessus de toute expérimentation et ne souffrir aucune influence ou abus de pouvoir.
IV- les fonctionnaires agissent d'une manière fortement centralisée et agissent en premier lieu en partant du principe de d'hégémonie et immunité.
V- les fonctionnaires ne prennent que très rarement l'initiative. Ils consultent dans toutes les questions générales et concrètes le centre hiérarchique situé souvent en dehors de la région. Une des causes de cela est le non sérieux et l'exhibitionnisme médiatique voire la manipulation, dont sont objet les thèmes de sauvetage du pays, lutte contre le despotisme, développement, compensation des victimes, création de projets, et surtout: la justice transitionnelle et la lutte contre les malversations. ( Un exemple très suggestif: un ministère du développement, de l'investissement et de la coopération internationale , et aussi un ministère de l'environnement et du développement durable , ceci dans le gouvernement actuel )
Il est de prime importance de reconnaître aussi une cause essentielle de cette situation : une profonde démoralisation à la fois des fonctionnaires et des citoyens qui, entre autres maux , les accule à combler leurs soucis par l'application exclusive d'ordres.
2* Effondrement des mécanismes de détermination des priorités.
Ceci a causé le retard dans l'exécution des tâches permanentes de l'État : l'emploi, les services publics, la transmission des savoirs...
3* Hésitations à donner la priorité à l'intérêt public face au financier et au démagogique et politique, en ayant une marge d'indépendance -dans le respect- face à l'opinion publique en cours de formation. ( est-il nécessaire de préciser que sur le démagogique l'État dépense des millions à travers des radios publiques et privées qui diffusent des contenus –du genre Rapp etc– comportant un discours perturbateur et haineux voire criminel appelant à la violence contre ce même État qui subventionne plus ou moins ces contenus et leurs créateurs !! )
4* Régression des ressources naturelles (renouvelables ou non), financières et humaines. En cause: Absence de précautions pour pallier aux impacts de la croissance d'une part et de l'exploitation scientifique  régulière et continue, de l'autre.
5* Régression d'éléments et secteurs authentiques et bénéfiques qui ont un grand potentiel d'emploi. En cause:
-  adoption hâtive et irréfléchie de secteurs et outils de travail et technologies sans raison, monopolisant des fonds précieux et ceci sans assimilation préalable dans le système local de matières premières et de centres de formation.....etc.
- généralisation improvisée de telles innovations dans certains secteurs (services,, presse, annonces, publicité à propos d'Internet ayant les enfants et élèves d'école comme cible ...) alors qu'elles sont exclues d'autres restés très arrièrés au niveau des garanties techniques de la protection des utilisateurs(exemple : machines industrielles, collecte et recyclage de déchets...)
7* Ambiguïté en ce qui concerne les outils d'application des procédures de toutes sortes, dont par exemple les dispositions économiques municipales etc, comme:
- outil de contrôle permettant de réaliser divers objectifs: économie des ressources, hygiène publique, garantie des revenus de l'État et des particulierrs, planification et étude des leçons tirées de l'historique de l'organisation/gestion....
- une garantie rigoureuse de l'inviolabilité de la loi et du respect de ces applicants et des institutions.
Il est important de noter ici en matière de clarté de la vision, la nécessité d'encouragements pour les fonctionnaires qui travaillent pour pallier aux carences de leurs connaissances générales.
8* Carences en matière de conformité avec les principes déclarés ou ligne générale. Dont, comme exemples : la priorité de gestion de certaines menaces économiques, sécuritaires et sanitaires ; une partie unie et indivisible ;  la juste conduite ( gouvernance, hawkama) ; élargissement des consultations ; refus des commerces parallèles et instances et lois extraordinaires ; liberté d'organisation et d'expression ( Un exemple de dérogations : « nous somnes prets a interagir avec tous en ce qui concerne tel fait au sein de tel organisme » ) ; promesses –très rares– de création de comités de suivi et de commissions de veille et ministères de contrôle...
Dans ce contexte, notons que nous avons en général ce qu'il faut comme « infrastructures » matérielles et non-matérielles et comme compétences , pour ne pas dire «éléments extraordinaires», dont la majorité des dirigeants le long de notre histoire millénaire et contemporaine. Ce qui manque, c'est la bonne hiérarchisation et mobilisation des priorités, ressources, et volontés. Cela, il paraît qu'on l'évite. «le ministre des affaires sociales doit être un apolitique pour qu'il n'agisse pas avec ces administrés, qui sont issus de toutes les couches sociales sans arrière pensée politique ».
À propos de ce problème en général, le gouvernement devrait penser à remodeler l'organisation et les règlements des instances constitutionnelles pour les sortir de leur torpeur (et leur caractère d'institutions parallèles aux tribunaux et autres organes de souveraineté de la république.)
9* Omission de mettre en valeur ( ou «exploiter» ) les attaches régionales les plus proches et les plus anciennes comme vecteur de notre évolution moderniste dans les domaines économiques et scientifique.
10 * Absence d'un engagement rigoureux (de la part de l'État, des élites et des citoyens) dans un processus continu et intransigeant de conservation/protection du patrimoine collectif et de ces éléments détenus par des particuliers. Cela concerne nos patrimoines écologique, architectural, et culturel (ce dernier englobant les solutions juridiques et économiques des défis passés.... etc)..
Notons a ce sujet:
- il serait utile d'incriminer juridiquement toutes les atteintes au patrimoine global.
- le patrimoine non-matériel englobe aussi le respect des principes de l'honneur concernant l'engagement réel et permanent dans la protection des administrés et adhérents et tout citoyen en général, de toute violence et tout préjudice quelle qu'en soit l'origine.
- la protection du patrimoine est un mot-clé dans la prévention de la démoralisation. Rappelons, en passant, que pour la Tunisie c'est la 3eme fois qu'on lève le slogan du sauvetage.  Donc qu'on se garde de mésestimer les principes aussi, surtout celui du salut de la patrie.
Conclusion:
Vivra-t-on désormais en infinie union patriotique? Ou on échouera et ce sera les inconvénients de la désunion ?
Il est nécessaire de rappeler que le choix du candidat à la présidence du nouveau gouvernement n'est pas de nature à faciliter la résolution de ces problèmes. Alors le régime ayant choisi de se barricader derrière son assise corporative, juridique et médiatique en " laissant critiquer qui veut  puisque c'est général et hors organisation " ( comme le dit bien une série officielle qui traite de l'avant et l'après 2011), il est nécessaire d'exprimer ce qui nous semble juste aux citoyens et politiques intéressés.
Car d'abord, quel que soit le degré de parenté (familial ou par alliance, ou plus vraisemblablement historique ; mais en tout cas cette allusion à été l'oeuvre du régime puisque c'est un concert spécifique des médias qu'il a plus ou moins autorisé et financé) , ce choix nuit objectivement a la civilité de l'État (définie par son indépendance non seulement des corps armés, mais aussi de toutes sortes de centres de force ou d'influence autocratique ou oligarchique: clan, famille régnante historique, chef historique, potentiel plutocrate, savant présumé ou prophète délégué, ou tout autre souverain désigné selon des règles pré-republicaines et anti-démocratiques..) . Elle nuit moralement aussi, surtout aux éléments de tout azimuts habitués à ASSISTER à des activités qui se sont vus récompensés par des postes de responsabilité ( allant de conseiller présidentiel à président ou fondateur d'associations thématiquement spécialisées donc inopérantes, et autres instances parallèles aux tribunaux et festivals –généralement méditerranéens mais inconnus des tunisiens et sans spectateurs mais avec de longues séances d'auto-éloge et de déclarations sur l'utilité des festivals: «exploiter les richesses artistiques pour promouvoir l'économie » ) ; alors en direct se croient obligés d'assurer qu'il ne faut pas " priver un citoyen de son droit de tenter sa chance en gouvernement juste parce que une personnalité parente est au pouvoir " ( Conseillère présidentielle, Jeunes FM , 2 août, 13h25 ).
Ensuite, l'histoire montre que la dualité des institutions et les politiques parallèles ne sont pas loin lorsque on prétend donner le pouvoir à un cadre dit indépendant et encore trop jeune. Ce sont ses ainés qui décideront, quoique c'est lui encaissera les critiques bien-sûr.
On s'attend aussi à une démoralisation accrue du peuple et du régime suite au fiasco général auquel prélude l'immaturité et l'absence de lucidité manifestes du candidat.  À la presse il déclare le 6 et 7 août : "on va peut être maintenir certains ministres , comme il se peut qu'on les change tous" et " les ministères vont êtres remaniés peut être, mais il se peut aussi qu'on les garde tous " . ( Un parti du pouvoir aussi paraît divaguer: il lie la présentation de ses candidats ministrables au règlement de cette dernière question. Ils ne tiennent pas à servir comme de simples secrétaires d'État en cas de rétrécissement du nombre des ministres ).
Le problème n'est pas dans le fait que l'impossibilité de former le gouvernement d'union ambitionné par ce candidat à été établie. Car l'échec est souvent révélateur d'un palliatifs et de d'esquisses de solutions durables.( Et pour le prestige du régime, ça et là on peut chuchoter à quelques bougres qu'on peut aussi faire avec,  et même c'est mieux que le despotisme de toutes sortes. – Ainsi le vecteur spontané du progrès matérialisé par l'opposition/différenciation entre le nouveau et l'ancien quand c'est nécessaire, est annihilé : les plus prompts à répondre à l'appel inconsidéré à l'union et à la tolérance de la médiocrité et de l'échec sont toujours les éléments qui n'auraient pas pu s'intégrer politiquement et économiquement via leurs compétences personnelles et organisationnelle à travers une action démocratique et républicaine transparente de base).  Le problème est dans l'absence de toute conception de solutions de rechange en attendant la réalisation de cette union nationale et dans une inexpliquée apathie envers les opposants à cette union, et dans le silence de ceux-ci face à l'immaturité de cette présumée union.
Enfin, notre gouvernement paraît ne pas avoir tiré les leçons de 5 ans de constituante et de 2eme république:
I- la presse qui sert à justifier les projets avant de recueillir les déclarations annonciatrices du gouverneur qui souvent précisent que " l'étude est terminée on attend les fonds"
II- l'État acteur politique et didactique à travers les médias et les instances et associations, et toutes institutions ... une action qui objectivement évince l'action organisatrice et caritative (simp!ement par le mauvais exemple ou par le manque de fonds...)
III- le corporatif qui croit amorcer en partenariat avec l'État et les autre grandes organisations une initiative citoyenne volontariste à travers la création de nouvelles associations.
IV- les consultations, qui réussissent une fois, réussissent toujours. En éloigner des volontaires et des concernés leur nuit. ( Il faut aussi savoir choisir les priorités en allocation de budgets: les consultations et les écoles...ou les autoroutes et les connexions à plus haut débit sans aucune affluence ? )
V- l'entente est la bonne solution pour gérer des différends. Elle ne doit pas intervenir pour stopper l'application des procédures ni pour tolérer des publicités ayant un contenu pseudo-religieux ou anti-scientifique.
VI- les associations spécialisées territorialement et thématiquement ( " que dit cette personne? Nous juste nous définissons la question telle et nous couvrons le territoire tel ". Alors que, puisque les associations sont un soutien civique à l'effort de l'État, elles doivent avoir comme lui un horizon national mais en plus humaniste. Nulle procédure –ce dont on manque pourtant– ne suffit à cerner le phénomène humain.)
VII- interaction hors registre avec le citoyen isolé ; absence de lacunes procédurales dans ses administrations allant de la municipalité jusqu'au commissariat de police et au tribunal qui permettent de ne créer aucun document écrit susceptible d'établir une négligence ou l'exclusion d'un plaignant...juste en lui refusant de s'adresser au corps constitué ou à l'administration par une communication écrite contre bon de réception; ou en mettent en jeu le prestige du SG (généralement en même temps chef administratif ou même une recrue prédestinée) pour défendre à un ayant droit de faire sa communication exhaustivement, séance tenante, à la bienveillance du collège dirigeant complet de l'organisation, qu'il soit adhérent ou non.
Il est à rappeler à ce sujet que ces interactions hors registre cachent souvent de futiles.négligences et imprévus. Mais aussi, ils serviront certainement pour certains à maintenir toutes sortes d'abus de pouvoir et de canalisations d'éléments nécessiteux et de mobilisations de jeunes favorisés et soucieux de perpétuer leurs privilèges....pour des objectifs allant de la préparation des campagnes de urbanisation/bétonification jusqu'à de petites nuisances cycliques à critiques naïfs (et à leurs données et soutiens familiaux)....
VIII- les dérogations au système juridique rendues possibles par les concentrations humaines, économiques, financières, technologiques et politiques ainsi que par la ré-émergence du zèle, du populisme et du radicalisme didactique de façade (paupérisation pour punition ou induction, pratique de l'austérité et du travail pénible jusqu'à la cruauté) ; déplacements de populations comme palliatif aux erreurs académiques du régime sans conscience des risques sociaux associés; l'angoisse du questionnement même pour les fautes involontaires et son utilisation; la tolérance des erreurs sous prétexte de parer au plus urgent...
D'après l'expérience du lendemain de 1987-1995, ces erreurs continueront, et en vagues successives, même jusqu'au lendemain de la création de ce gouvernement d'union, tant que celui là n'aura pas pris son parti de se mettre à la tâche et évincer les abuseurs; si ce n'est par sens du devoir, au moins par souci pour son honneur politique, qui est ici aussi l'honneur de sa fonction, l'honneur de la profession.
Mais aucune alternative n'est possible.Toutes ces erreurs doivent être prévenues, constatées , corrigées, et évitées. Car les inconvénients de la désunion pour le peuple tunisien de 2016, dans un système après-moderniste et sous une constitution « participative », varient entre la stagnation de l'embauche et par suite, de la production et des chiffres d'affaires des entreprises; et entre le retard de l'annonce des appels d'offres pour la campagne d'éradication de certaines maladies, en passant par la baisse des revenus influant sur la maintenance du patrimoine architectural et sur la conservation des propriétés et du patrimoine naturel.
Aussi sur http://journal-ho-net.fr.gd/lignes-grnerales-des-probl%E8mes--qui-se-pisent-a-la-Tunisie.htm