samedi 22 octobre 2011

L'arbre du militantisme qui cache la forêt de désastres sociaux

(09/10/2011)


L'arbre du militantisme qui cache la forêt de désastres sociaux

Égypte 1990s. Des histoires se répandent sur l'existence de fanatiques qui veulent instaurer le mariage des filles en bas âge, interdire la mini-jupe et la plage etc aux femmes et l'art.
Les gens du monde bien engagés en font une aubaine les uns en faisant des films qui "désintoxiquent la pensée en favorisant l'imagination et libèrent le corps par la danse etc" , les autres en vendant des paraissant intégristes. (Il est important de noter qu'on ne parle pas du respect de la personne).

En 2011 on a découvert que pendant ce jeu le peuple et le pays dont ils parlaient dans leur slogan tombaient en ruines.
La classe politique semble aussi bizarre. Elle manifeste spontanément par milliers pour un atelier de peintres brûlé, mais reste insouciante pour des milliers de citoyens acculés à la faim et parfois au menditisme. À présent les attestations de bon citoyen se rédigent sur papier anti-mafia-officiel . Sinon c'est l'oubli. Du citoyen et de ses autres soucis au quotidien.

NB:
Notre ville Sfax est devenue juste des façades de bâtiments anciens et beaux qui à l'intérieur tombent en ruines.



Rien n'y fait que des partis (modernes et souvent engagés dans des associations de défense de la ville ou du patrimoine) y siègent. Les décombremt s'entassent dans les étages au dessus et en dessous, et avec les décombres les animaux morts et les rats parfois. Rien n'y fait qu'on ait besoin d'espaces culturels. Au lieu d'utiliser ces bâtiments historiques et les maintenir, on préfère construire de nouveaux centres en démolissant des lieux anciens ou en empiétant sur le peu d'herbe et de sable au pied des remparts. Et personnes n'y va. Trop loin du centre ville moderne à la différence des bâtiments délaissés !

Un exemple de ce délabrement est ce balcon qui a failli tomber sur la tête des passants.

 Si ces bâtiments avaient été utilisés et donc repeints et réparés quand il fallait, les murs et les toits n'auraient pas été endommagés ainsi par les eaux de pluie.
Non seulement cela. Des gens vivent dehors ou dans des lieux précaires alors que ces bâtiments restent à l'abandon et parfois deviennent un repaire pour des parasites nuisibles.

La même chose se poursuit de nos jours en Tunisie. On parle de réalisations depuis janvier 2011. Toutes juridiques. La mégestion et la précarité et même l'indifférence politique règnent. On ne pense qu'à se démarquer de toute démocratie et de tout engagement pour les problèmes populaires.

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