vendredi 9 septembre 2016

Le ministre de la santé s'en va et vient le ministre obéissant, buvant a notre santé

La nouvelle ministre est fémino-puérile..pardon: féministe et défenseur des enfants


Aidi aussi aurait pu accepter de figurer dans un centre pédiatrique encombré d'adolescents souriant bêtement et d'adultes gesticulant insolemment en répétant la formule publicitaire magique du moment: oh qu'il est injuste de continuer à regarder l'injustice des inégalités entre régions et le manque d'équipements! (À traduire par :  ouvrir des cafés et magasins audio partout, et orner les entrées des bâtiments administratifs avec des plaques de tôle colorées). Avec son accent mi-sfaxien mi-tunisois il aurait convaincu plus que n'importe qui.
Mais aussi Saïd Aidi n'est pas un modèle impeccable de ministres.
1. À Sfax 2013 il a succombé aux exigences de l'opinion publique qui suppose que le ministre ne doit pas faire de bain de foule (ni des rencontres avec de possibles partisans). Il a bien voulu aussi exécuter les ornements et apparats et coiffures qu'on lui a suggéré.
2. Il a promis, comme ses collègues, en 2011, de ne pas poursuivre une carrière politique. Il n'a pas tenu cette promesse. Attitude aggravée par un tourisme trans-partisan (mais là il est plutôt suiveur aussi).
3. Il a fait des choses pour le ministère de la santé, et pour l'hôpital de Sfax. Mais comme toujours, l'insensé continue. Quoique c'est le système qui a généré cette situation, il aurait dû dire la vérité au peuple. Et un bistrot ”blouze blanche" est ouvert face à l'hôpital à présent.
4* Quant aux affaires des prothèses cardiaques et de l'anesthésique périmé, elles ont été trop médiatisées bizarrement à la différence des séquelles de la politique sociale et étrangère du régime: crises sanitaires, prolifération de phénomènes à risque pour la sécurité nationale... En plus, beaucoup d'éléments systémiques se sont ligués pour créer ces dossiers et possiblement attribuer la responsabilité au ministre: ambiguïté en ce qui concerne l'anesthésique : produit périmé, ou corrompu, ou déficience de fabrication? ; la responsabilité du ministre ne pouvait pas être évaluée selon le mode à posteriori: il devait savoir que certains de son personnel de contrôle n'ont pas fait leur devoir ; les documents qu'il a perdu dans l'Assemblée des députés et rendus par l'un d'eux, ainsi que le fait classique de ses querelles avec les syndicats (trop de sévérité de sa part, ou trop de colère de leur part ? en tout cas on ne peut que oublier même si le service en a l'air! et faire l'entente ) ; toutes ces péripéties montrent qu'il n'a pas mal agi et qu'il faut clarifier les responsabilités à la fois des méfaits et de la répétition des Eva!nations erronées même si on risque de perdre le ministère.
* Cette hâte à remplacer le ministre de la santé (alors que d'autres restent au gouvernement après avoir fait déclarations qui montrent qu'ils ne savent même pas le sens du mot "union nationale" ) est incompréhensible surtout qu'il a su être rigoureux et ferme (par rapport à l'ensemble du gouvernement) sur deux questions :
- Quoique cela a pris bien du temps, il a commencé une campagne nationale d'éradication de l'hépatite C, avec des médicaments délivrés aux malades, paraît-il gratuitement fabriqués par un fabricant local. Au début, on voulait recourir à un appel d'offres (?) ce qui a retardé l'opération, mais rappelons que cette crise était restée ignorée sous les précédents ministres depuis 2008 ( nos premiers articles sur le sujet datent de 2009).
- Le ministère des affaires religieuses avait demandé de réduire le nombre de la délégation médicale qui accompagne les hajij pour le pèlerinage à la Mecque. Il a fermement refusé en expliquant que le nombre de 75 membres est justifié par des risques sanitaires accrus: maladies très répandues dans les rassemblements de pèlerins, et âgé avancé d'un grand nombre de nos pèlerins.

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