24/10/2011
1* Il est nécessaire de rappeler que l'annulation de la carte d'électeur est un recul sur un acquis très important. Le citoyen perd le seul moyen de prouver qu'il n'a pas voté, le cas échéant.
Le possible recours au comptage informatique donne une possibilité de mettre des logiciels espions qui corrompent les résultats. Donc limitation des outils juridiques . En même temps la dose célebration et de transe d'enthousiasme a été augmentée.
2* Pendant la campagne électorale, des vidéos circulent sur internet parlant de violence, pourtant les plaignants ne présentent pas de traces de violence.
3* Un cas fortuit nous a révèlé que les citoyens interviewés à la tv sont choisis et ont parfois un passé douteux ou de milicien.
4* Cependant, des journalistes insistent sur une prétendue liberté actuelle de l'information et prétendent que dans le passé le citoyen changeait ses dires devant la caméra par peur du régime.
5* On avait promis de ne plus montrer à la tv le président en train de voter ,comme par le passé. Cette fois non seulement le président, mais aussi le premier ministre.
6* La confiance aux membres des bureaux de vote et observateurs choisis comme des fonctionnaires. Ne contrôle pas qui veut.
7* On a pas et comme on voulait, des élections évoluées empreintes de l'esprit de l'exploit citoyen et social:
- un espace d'expression et échange entre électeurs en l'occasion.
- les données de l'électorat ont besoin de protection. La meilleure façon serait de les partager car sinon elles seraient de fait le monopole des organisateurs et de leur tendance politique.
- en faisant cela, on favorise enfin la création de liens entre électeurs et de là l'émergence d'associations d'observateurs non issues du régime.
- on voulait une élection d'opinion et de peuple , pas une élection basée sur le poids materiel et en faveur des objectifs d'un parti. Mais tant de dérobement des idées de l'e-revolution ( et des idées du bloc anti-ben ali) ont fait perdre l'espoir.
8* Il y avait parfois de très longues files d'attente. On pouvait y remédier par:
- la distribution des feuilles et l'utilisation d'isoloirs nombreux et des boîtes multi-ouvertures.
- diviser les électeurs par ordre alphabétique pour que les vos aillent voter matin et les autres l'après-midi.
9* Les observateurs
étrangers sont invisibles. Ceux des partis sont peu nombreux.
10* Apparition du phénomène des citoyens drapés dans le drapeau (2 jeunes , fille et garçon dans un des bureaux).
11* Les chefs des bureaux de vote et beaucoup de candidats ont parfois un passé de milicien.
12* La soirée des élections montre la volonté de certains cyberactivistes de suggérer l'importance de leurs posts. Quand l'animatrice insiste plusieurs fois pour qu'il explique l'importance du sens de ses publications sur facebook, il dit: je peux pas t'expliquer ils passent vite à l'écran.
- La critique des islamistes on pouvant être menée sur le fond important du soutien américain et du secours social, car les progressistes ceux-mêmes ont leurs programmes influencés par l'étranger, on a vu des scènes comiques de critique de l'utilisation de la religion dans la vie et la politique etc.
13* On a commencé dès le lendemain a entendre des estimations des résultats.
- à Sfax on dit que c'est les islamistes de Nahda qui ont gagné suis viennent le Congrès pour la république CPR puis le Forum pour le travail et les libertés FDTL. À Sousse on prétend la victoire du Mobadara parti du dernier ministre des affaires étrangères de Ben Ali.
- même pour le gouvernent, une personne dans la rue prétend qu'il sera comme suit:( nb : cela ne se réalisa pas , comme quoi le processus politique a réussi a déjouer les diktats et ainsi mérite de taire ses injustices sociales et humaines!)
Jebali, islamiste, président.
Morjen,le dernier ministre des affaires étrangères, premier ministre.
Hammami, parti ouvrier communiste, affaires sociales.
Ben Jaafar, FDTL, la santé.
Un autre islamiste prend l'enseignement.
Le chef d'état major de l'armée prend la défense.
Un autre parti de l'opposition du président déchu prend l'intérieur.
Le rire et la célébration étaient depuis les romains aussi connus comme le signe d'un cirque tout proche. Cela ne pouvait en être autrement après 2000 ans. Car,quoique les protagonistes du cirque romain continuent de ne pas le reconnaître et d'exiger qu'il se batte pour survivre, l'homme est unique en tout lieu et tout temps.
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